LIGURIE

Publié le par MALNISIO

LIGURIE. 

 On compare la côte ligure, qui borde à l’ouest la frontière française,  et au nord le Piémont à un « Arc-en-ciel » qui tient la mer par la main. Derrière la mince bande littorale, se dressent des montagnes au flanc desquelles les autochtones ont, au prix d’un dur labeur, aménagé la culture de l’olivier, de la vigne, des fleurs.

Des portes de la France à la Riviera des fleurs. 
La Riviera du Ponent : de Noli à San Remo.
 Savona
Alassio
Albenga
Borghetto santo spirito
Ceriale
Final Borgo.  

Final Borgo est un village fortifié situé à proximité du littoral. Il a été érigé à l’initiative des marquis Del Correto, qui, en 1192, venaient d’en être bannis. Ils possédaient ainsi un bastion difficilement prenable, placé dans une position stratégique

Les empereurs germaniques avaient divisé la Ligurie en marches[et confié leur administration à des « marquis ». Ces familles de marquisats étaient en conflit permanent avec les Etats libres.

La grande majorité des villages ligures, étaient au Moyen Âge, des bourgades fortifiées, des castellari, édifiés par un personnage de marque ou un chevalier.

 

Finale Ligure.
 
Laigueglia.
 
Loano.
 
Marina di Andora.
 
La pêche en question.

Noli.

Les mouettes suivent le sillage des filets des pêcheurs. Des porte-conteneurs au loin se dirigent vers le port de Gênes. Tôt le matin, dans la baie de Noli, tout est encore silencieux, seul le bruit des moteurs des bateaux des pêcheurs trouble cette tranquillité.

Noli est un village médiéval fortifié et une station balnéaire.  Ce fut la plus petite république maritime italienne.

La côte ligure et son arrière-pays furent habités par les Ligures dès le 13e siècle avant J.C., puis conquis par les Romains au 3e siècle avant J.C. et souvent menacés par les Sarrasins à partir du 6e siècle après J.C.. Mais avec le développement de Gênes, après sa victoire sur les Sarrasins en 1005, les marins et les commerçants devinrent puissants également à Noli.

De nos jours on pénètre dans la vieille ville par des portes qui donnent sur des places qui tiennent lieu de « salon » aux habitants : on s’y rencontre, on y parle, on y discute. C’est une communauté sociable qui repose sur de vieilles traditions. Les monuments du passé figurent le décor grandiose de leur histoire authentique. La particularité de Noli  est qu’elle prit part avec ses propres bateaux, en 1099, à la première Croisade. Ceux qui y ont participé devinrent si riches qu’ils obtinrent de grands privilèges pour la navigation et le commerce avec le Levant.

Le château et les fortifications datent de 1100-1193. Les marquis qui résidaient ici perdirent leur pouvoir le 7 août 1192, ils durent de ce fait renoncer à tous leurs privilèges. Une république maritime indépendante fut créée et Noli put se hisser au niveau des puissances telles que la République de Gênes ou celle de Venise. A l’extérieur des murs d’enceinte de la ville se trouve l’église San Paragorio ; à l’origine ce fut un baptistère avec cimetière, un édifice préroman avec chapelle attenante de l’époque byzantine.

L’histoire médiévale fut marquée par des conflits permanents entre l’Empereur germanique, ses vassaux, les marquis de Noli d’un côté, et le Pape et ses évêques de l’autre côté. De plus les Républiques de Gênes, Pise et Venise se disputaient la suprématie en Méditerranée. Une histoire complexe dans laquelle Noli joua un rôle stratégique important.

San Paragorio qui est un petit lieu d’art architectural roman sacré, en Ligurie, n’est pas seulement marquant comme monument artistique, mais est aussi une clé pour la compréhension de la République maritime de Noli, car Noli devint aussi siège d’un évêché en 1239. Elle tint de ce fait une position forte parmi les villes côtières. Cela se voit grâce à son architecture. Derrière les murs d’enceinte, côté mer, on se trouve dans de larges rues voûtées ou dans des ruelles très étroites dont les maisons sont contiguës. Les places intra-muros étaient étroites et chères mais la promiscuité des habitants offrait protection et sécurité. Les arc-boutants entre les maisons garantissaient la stabilité. Aujourd’hui nous visitons les vieilles villes telles que Noli comme d’étonnants décors romantiques, comme des réservoirs de monuments, de coutumes, de traditions, mais c’est la marque de l’action d’événements historiques complexes qui a déterminé la particularité de cette ville côtière.

Peu de temps avant de devenir  une République maritime indépendante, alors qu’elle était encore inconnue, on construisit en quelques années soixante-douze tours à l’intérieur des murs de cette petite ville maritime. Chaque famille qui avait mis une galère à la disposition de la République de Gênes reçut l’autorisation de construire une tour. On intensifia le commerce maritime. Les marchands de Noli pratiquaient le commerce des céréales, des étoffes, des épices et enfin des esclaves. Noli devint un point stratégique important avec le rang d’Etat. La ville était déjà fortifiée à l’époque du marquisat, en 1202 elle conclut une alliance avec Gênes. Elle prit partie pour les « Guelfes», pour le Pape. Noli fut indépendante durant six siècles. Ce n’est qu’au début du dix-neuvième siècle qu’elle la perdit. Les troupes de Napoléon envahirent la Ligurie, occupèrent le littoral et mirent un terme à cette grande tradition de ville commerçante indépendante et épiscopale.

La baie pittoresque, la vieille ville avec ses fières tours bourgeoises, cet urbanisme historique, attirent aujourd’hui les amateurs de soleil et de plages. Mais tout logiquement les pêcheurs continuent de vivre avec et de la mer.

La vie côtière ici n’est pas mondaine mais familiale, communicative, c’est-à-dire italienne. Il en est ainsi du Corso, la longue promenade le long de la mer, ou la Piazza.

Les pêcheurs Noli font partie intégrante de la vie locale ici. Ils sont réputés dans la région. La « récolte en mer » fait partie de l’image de l’Italie et ici cela appartient à la réalité. Mais le monde de la pêche est menacé ici aussi. La coopérative de pêche de Noli compte trente-cinq membres. C’est une des plus anciennes d’Italie, elle fut fondée au dix-neuvième siècle. A l’époque les pêcheurs durent s’entraider et cela est encore valable aujourd’hui. La pêche et l’agriculture sont la base de l’existence de Noli. La pêche est traditionnelle, avec des filets qui sont ramenés en surface manuellement tant le long du littoral qu’au large. Et comme de bien entendu, les technocrates européens de Bruxelles ont déclaré la guerre à ce type de pêche. De nouvelles directives européennes interdisent la pêche à la traîne et n’autorisent la pêche au filet que sur une profondeur de quatre mètres le long du littoral, mais les fonds à Noli sont plus profonds et les pêcheurs ne jettent pas leurs filets à même le bord mais au large et les ramènent en surface en les tirant à partir du large, comme l’usage le veut depuis des millénaires. De telles « hostilités régionales et culturelles » ne sont pas prises au sérieux à Bruxelles. Il n’y a que huit mille pêcheurs en Italie dont deux mille en Ligurie et leur existence est menacée.

La route en corniche du bord de mer ne fut construite qu’en 1895. Jusqu’à cette date, cette ancienne puissante république maritime sommeillait, repliée sur elle-même, en tant que village de pêcheurs.

 

Pietra Ligure.

 

Apricale.

Arma di Taggia.

Badalucco

Baiardo

Bordighera

Bussana Vecchia.

  Italie - Ligurie - Bussana vecchiaBussana Vecchia - restée dans l'état après un séisme.

 

Le vieux village est resté tel quel après le séisme qui l’a frappé.

 

Campo Rosso Mare

 

Ceriana.

Italie - Ligurie - Ceriana - village Allegra-1 Italie - Ligurie - Ceriana - village Allegra-2

Cipressa

Diano Marina

Dolce Acqua

Imperia

Ospedaletti

Perinaldo

Pigna

Pompeiana

Riva Ligure

San Remo

Vaut bien un festival...

La porte de la France...

Des témoignages de cultures préhistorique et protohistorique les plus anciennes d’Italie ont été découverts dans les cavernes des Balzi Rossi, dans lesquelles on a trouvé des graffitis ainsi que de petites pierres sculptées.

Santo Stefano al Mare

Seborga

Triora

Val Argentina

Val Nervia

Val Roia

Vallecrosia

La porte de la France...

Des témoignages de cultures préhistorique et protohistorique les plus anciennes d’Italie ont été découverts dans les cavernes des Balzi Rossi, dans lesquelles on a trouvé des graffitis ainsi que de petites pierres sculptées.

Ventimiglia et son marché de dupes.

Quand je pense à tous ces pauvres gens qui se sont « installés » dans le sud-est pour la retraite et qui chaque vendredi, partant du Var ou des Alpes-Maritimes vont à Vintimille au « marché », avec leurs préjugés, leur italophobie, leur quotient culturel, leurs souvenirs de  vacances...

Au Nord...

Campo Ligure

Chiavari.

Colle del Turchino

En provenance de Gênes et en se dirigeant vers Milan, on sent s’amenuiser l’influence du climat méditerranéen et en venant de Milan on sent l’influence de ce climat.

Masone

Gênes.

 

Italie - Liguria - GENOVA - Piazza De Ferraris

Italie - Genova - cimetière Staglieno-3Genova cimetière Staglieno  Italie - Genova - cimetière Staglieno-2

Italie - Liguria - GENOVA - GalionUn galion dans le port de Gênes.

Les touristes qui vont à Venise, Naples, Florence ou Rome, y voient automatiquement ce qu’il y a de plus important, mais lorsqu’ils viennent à Gênes, ils ne peuvent y voir ces choses car elles y sont cachées. Il faut être curieux, aller voir derrière les façades des palais, y découvrir et admirer les jardins, les châteaux et les richesses artistiques qui s’y trouvent. Il faut prendre du temps pour découvrir.

La capitale de la Ligurie compte moins d’un million d’habitants mais par son particularisme elle donne une image d’elle-même très étonnante. Les Génois ne sont pas extravagants, mais ont la réputation d’être discrets et pleins de retenue. Toutes ces qualités ils les ont acquises par l’histoire de cette ville, pleine d’aventures et de passions. C’est à partir du port de Gênes que cette histoire fut écrite. Aujourd’hui il comporte des musées et un aquarium, points principaux d’attraction. Pendant des siècles il était le coeur battant de la ville, car le danger venait de la mer. Ils avaient pour nom, les pirates et les troupes impériales, des prédateurs. Les défaites et les victoires ont fait sa fierté. Depuis le XIVe siècle, depuis que l ’écrivain italien Francesco Petrarca, la décrivit amère, fière et consciente d’elle-même, on l’appela « l’Orgueilleuse », la « Superba ».

Sous ses toits gris, se cachent des palais comportant des trésors d’art et d’histoire. Nombreux sont ceux appartenant depuis des siècles aux mêmes familles.

C’est dans les rues étroites de la vieille ville que le jeune Christophe Colomb se promenait. Nicolo Paganini aussi s’y promenait, lui également fils de cette ville. La vieille ville de Gênes avec ses quatre kilomètres carrés serait la plus grande d’Europe.

Les voyageurs du Grand Tour au XIXe siècle, ont flâné dans ces rues : Wagner, Stendhal, Nietzsche. Heine s’y égara.

Ecrivains génois.

Maurizio Maggiani

Gênes était au XIXe siècle le port d’où partait le coton vers l’Amérique. Celui-ci donna son nom au « Jean », de « Gênes », toile de Gênes.

La Piazza Matteo est le centre d’un quartier de la vieille ville et là s’y trouvait depuis des siècles la résidence d’une famille noble de Gênes, les Doria. Leur palais, dont la façade est faite de marbre noir et blanc, matériau qui était celui des plus grandes familles nobles de Gênes. Les arcades, construites au Moyen Âge, donnent aux rues avoisinantes transparence et lumière. Elles furent au fil des siècles murées sans exception, parce que Gênes avait besoin de chaque mètre carré constructible en raison du manque de place. Dans les ruelles de la vieille ville il fait sombre de sorte qu’on ne sait si c’est le jour ou le soir. Mais elles sont toujours animées, pleines de vie.

Les Génois ne jettent rien, comme de leur ville par exemple. Au Moyen Âge on bâtit sur des constructions romaines, puis à la Renaissance sur des vestiges médiévaux, ainsi de suite et il en résulte quelque chose de magnifique. Il n’y a pas de style propre à Gênes comme il n’y a pas de façon unique de penser. Gênes est un mélange parce qu’elle ne jette rien. Ce n’est pas par avarice, non, c’est par sagesse, parce que les Génois savent que chaque chose a une valeur.

Pas étonnant, d’entendre dans les petites ruelles la vieille ville, chanter  Fabrizio Da Andrea, car il était Génois.

Comme toutes les populations demeurant en bord de mer, les Génois sont méfiants, car ils savent que dans le passé le danger venait du large et de l’intérieur, en particulier ici où la montagne est proche également. Il fallait toujours avoir l’oeil sur la mer et les murailles. Cette ville, toujours convoitée devait se protéger derrière des murailles des dangers de toutes sortes. Dès le VIIe siècle elle se dota d’une muraille qui devint au cours des siècles la deuxième plus grande muraille du monde avec ses vingt-et-un kilomètres. C’était un rempart de pierres contre les Sarrasins, Milan, Venise, Pise, la France, l’Autriche, l’Espagne. On peut, aujourd’hui encore, observer derrière la forteresse Forte Sperone, sur les hauteurs de Gênes, comment les ramifications de cette muraille s’étendent vers le littoral. Les Génois qui sont fiers de leur ville vous demandent « Avez-vous vu où les murs se rejoignent ? » Les fières portes de la ville rappellent que les remparts mettaient en garde les agresseurs éventuels, en particulier Frédéric Barberousse, du danger d’un comportement hostile. Dès le XIe siècle, la ville se dota d’un gouvernement propre constitué par ses riches marchands et artisans, classe dominante de la cité, qui imposa sa puissance à la noblesse régnante.

Le palazzo San Giorgio qui fut érigé en 1260 par Guglielmo Boccanegra, premier bourgmestre de la ville, fut la scène de dures luttes intestines dans la cité. Boccanegra, qui n’était pas génois, fut désigné comme bourgmestre car personne n’avait confiance en personne dans la cité. Gênes était le propre ennemi de Gênes.

Les empereurs plaçaient leur confiance dans les Gibelins contre les Guelfes: les Fieschi et les Grimaldi contre les Doria et les Spinola, adversaires sanglants assoiffés de richesse et de pouvoir.

Le palazzo San Giorgio devint en 1291 le siège de la douane, les petites niches sécurisées aménagées dans le mur en témoignent. On y déposait les taxes, les impôts et des lettres de dénonciations anonymes.

En 1344, Gênes entreprend la construction de nouvelles galères, il s’agit de faire face aux dangers menaçant les intérêts de la république en Asie Mineure, notamment du fait de Venise qui étend sa puissance.

Au sud de Gênes.

Les chemins évoluent avec les hommes. Les routes sont le reflet de leur époque. Sur l’autoroute très fréquentée au sud de Gênes, les automobilistes ne peuvent que risquer de rapides coups d’oeil au paysage pour découvrir des sites antiques et médiévaux. Des tunnels des galeries et des viaducs y ont été construits.

La Riviera du Levant.

Sestri Levante.

« Il n’existe pour moi rien de plus beau en Italie que la route longeant le littoral entre Gênes et La Spezia ». Ainsi s’exaltait l’écrivain anglais Charles Dickens à propos de la Riviera du Levant, qui pour nombre de voyageurs du « Grand Tour » au XIXe siècle, était le plus romantique des sites.

De Gênes à La Spezia. 

Eugenio, Montale...

Montale, Eugenio, prix Nobel de littérature en 1975, s’enracine dans le paysage ligure. (Ossi di seppia, 1925).

Nervi

Oltre Vara

Rapallo.

Le traité de Rapallo.

C’est à Rapallo que fut signé le 12 novembre 1920 le traité entre l’Italie et la Yougoslavie.

Nietzsche y a vécu. On prétend qu’il y travailla à son Ainsi parlait Zarathustra.

San Stefano di Magra

Voltri

La Spezia. 

Les Cinqueterre.

Le Pays au-dessus de la mer fournit les matériaux pour les plus belles églises du pays. Les repaires des pirates des Cinqueterre scintillent dans la lumière méditerranéenne, un pays en marge, une promesse.

Renzo Piano. A Visima, à proximité de la Via Aurelia, l’ancienne route romaine du littoral, incrustée dans le paysage en terrasse, se trouve l’inhabituel lieu de travail d’un architecte (bien que Renzo Piano soit installé principalement à Paris, dans le Quartier du Marais). Du ciel on ne voit que le pavillon terrassé en verre, telle une serre d’horticulteur, le « Punta Nave ». Cet endroit n’est accessible que par un funiculaire abrité sous une galerie en verre. « Mon étude est un hommage expressif à ma maison natale. »

Cet architecte, enfant du pays, parmi les plus influents du monde, dont le père cultivait ici les fraises, est installé dans ce paysage de terrasses sur la mer. Il s’est installé dans une construction de son inspiration, Punta Nave, où il crée, vit, admire la Méditerranée et la Riviera du Levant et exporte son style dans le monde entier.

On lui doit notamment : le Centre Beaubourg, la Tour Hermès à Tokyo, le Centre Djibaou à Noumea en Nouvelle-Calédonie, la cathédrale Padre pio à Foggia, la Tour New York Times à New York.

Les constructions sont ici édifiées à flanc de littoral. Elles sont implantées sur les restanques[

 qui sont ainsi utilisées pour une destination autre que celle prévue à l’origine par les Ligures. On voit cependant encore de nombreuses cultures sur toute la Riviera italienne. Aux Cinqueterre, pays des terrasses on découvre des villages véritables nids d’aigle dans les baies rocheuses. Pendant longtemps on ne pouvait atteindre les Cinqueterre que par des sentiers escarpés ou par la mer.

Monte Rosso.

Manarola. 

Manarola on hisse les bateaux au village à l’aide d’un treuil. Il n’y a pas de place pour un port. Ces vaisseaux sont parqués dans les rues du village. Manarola est une palette deuleurs pastel qui offrait jadis la sécurité contre les pirates à ses habitants. Aujourd’hui ce n’est plus un lieu de villégiature inconnu. Le tourisme y bat son plein. Grâce aux protecteurs de l’environnement, tous les villages de la région ont pu garder leur architecture et leur aspect pittoresques. La Via del Amore est une promenade escarpée le long du littoral qui offre aux amoureux non seulement  la tranquillité mais également le silence et un sentiment de grande quiétude et de protection.

Portovenere. 

Italie - Ligurie - Porto VenerePortovenere

Riomaggiore.

C’est une cascade de maisons. La terre et la mer s’y affontrent.

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